Les objets connectés au cœur de l’environnement de travail
Les objets connectés font les gros titres depuis un certain temps déjà. Le IoT (« Internet of Things ») a trouvé sa place dans un monde digital comme le nôtre. Alors qu’en 2017, les études annonçaient plus de 24 milliards d’objets connectés dans le monde d’ici 2020, des études récentes indiquent un chiffre complètement différent. En effet, des études de marché menées à ce sujet par l’IDATE (Institut de l’audiovisuel et des télécommunications en Europe) annoncent que d’ici 2020, ces objets pourraient atteindre le chiffre de 80 milliards dans le monde. Un chiffre impressionnant qui représente une moyenne de 10 objets par personne dans le monde.
Lorsque les objets connectés touchent le monde de l’entreprise
Les objets connectés inondent donc de plus en plus notre vie quotidienne : téléviseurs, montres, ampoules et même réfrigérateurs, nos équipements traditionnels sont désormais connectés. Face à cette révolution numérique, les entreprises se sont également adaptées et l’IoT est apparu sur le lieu de travail. Alors que dans le passé, les objets connectés étaient principalement destinés à des besoins individuels, aujourd’hui, les entreprises semblent avoir décelé le potentiel que représentaient ces objets.
Accroître la qualité de vie au travail
Une meilleure qualité de vie au travail, le bien-être, plus de collaboration ou même une productivité accrue, les objets connectés promettent de grandes choses aux entreprises. Reste à voir comment ils y parviendront et quelles en seront les répercussions sur l’entreprise et ses employés.
La mise à disposition d’objets connectés aux salariés pourrait contribuer à leur qualité de vie au travail. Pour ce faire, les entreprises peuvent intervenir directement dans l’environnement de travail. Il existe donc des appareils connectés capables de mesurer la température, l’intensité sonore, la luminosité ou l’humidité en temps réel pour contrôler la qualité du lieu de travail. Des prothèses auditives pour réduire les niveaux de bruit, des écouteurs pour réduire le stress des employés ou un coussin connecté pour réguler la posture, tous des objets connectés créés pour améliorer le bien-être des employés.
Renforcer la collaboration
Des objets connectés sont également créés pour promouvoir la collaboration entre les employés. Par exemple, des tables interactives peuvent être mises à la disposition des employés dans les salles de réunion pour interagir avec d’autres personnes sur un projet et sauvegarder des informations. Il existe également des lunettes intelligentes qui, grâce à leur commande vocale, permettent de simplifier la collaboration au travail, ou le stylo connecté qui transfère directement la prise de notes. Des outils très pratiques pour les entreprises.
Les objets connectés et leurs précieuses données
Tous ces objets connectés ont donc pour but de faciliter la vie des salariés mais aussi de collecter des données utiles pour mesurer leur satisfaction, leur motivation ou pour les aider à trouver les changements favorables à leur développement.
Les entreprises ont tout intérêt à améliorer la qualité de vie au travail de leurs employés. Selon une étude Harvard/MIT, un employé heureux serait moitié moins malade, 6 fois moins absent, 9 fois plus dévoué, 31% plus productif et 55% plus créatif. Il semble clair que le bien-être au travail est désormais une priorité. Qu’attendent les entreprises ? Est-ce la sécurité des données qui effraie les entreprises ?
Les limites des objets connectés dans l’entreprise
L’une des principales limites à leur déploiement dans les entreprises est la sécurité des données. Comme nous le savons, l’utilisation de ces objets conduit à la création de données liées à l’utilisateur, et donc au salarié. Avec la démocratisation de ces objets dans les entreprises, il est plus important que jamais de les surveiller et de les contrôler, par exemple en établissant des droits et des limites à leur utilisation. De plus, il est important d’intégrer intelligemment ces objets dans l’environnement de travail afin qu’ils répondent aux besoins des employés et correspondent à la politique de bien-être de l’entreprise. Il appartient ensuite aux entreprises de réglementer ces nouveaux outils afin d’en assurer la bonne utilisation.
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